• 3 articles sur la joie au travail : bonne semaine et soyez heureux !

    La joie accroît la performance au travail
    (L’express, Guillaume Evin, publié le 04/03/2008)

    « Trois questions à Anne-Françoise Chaperon, psychologue et consultante au sein du cabinet Stimulus. Co-auteur de "100 réponses sur le stress" aux éditions Tournon.

    Parce qu’elle est une émotion positive, la joie est-elle forcément plébiscitée dans le monde du travail ?
    C’est là un point délicat, car la joie ou plutôt l’explosion de joie traduit malgré tout une perte de contrôle. A vrai dire, la joie est admise dans des situations précises, à l’occasion d’une fête en interne, d’une opération de communication, de la célébration de bons résultats ou de la signature de juteux contrats, etc ? Mais, sauf en ces rares cas de détente collective, il s’agit généralement d’une joie à minima. L’euphorie et l’hilarité cadrent mal en effet avec la retenue et le sérieux qui caractérisent l’entreprise au quotidien. Au bureau, on évolue dans une logique de rentabilité et d’efficacité. Aussi, quelqu’un de trop ouvertement heureux passera-t-il pour un dilettante ou un exalté. Et puis dans un contexte difficile, toute manifestation de joie sera déplacée.
    Cela dit, que peut apporter la joie sur le plan professionnel ?
    Cette émotion procure trois avantages indéniables : primo, elle stimule la créativité. Secundo, elle favorise la prise de décision. Enfin, tertio, elle pousse à davantage d’audace maîtrisée. Autrement dit, elle désinhibe mais toujours dans une optique de risques calculés. En somme, plus la joie augmente, plus la performance s’accroît, à condition bien sûr que l’on ne se coupe pas de la réflexion. La joie est également contagieuse. En cela, elle s’apparente un peu au charisme. Pour un manager, elle permet de transmettre de la motivation ou bien de surmonter des épreuves (une fusion, une délocalisation, une cession?). D’une manière générale, on ne saurait travailler sans joie aucune.
    Une personne toujours joyeuse est-elle suspecte ?
    Oui. La joie n’est jamais qu’un pic de bonne humeur qui vient contrebalancer nos perceptions négatives. Elle est là pour rétablir un équilibre. Ce serait une erreur de croire que l’on pourrait se passer des émotions négatives (peur, tristesse, dégoût, colère). Généralement, une personne est en bonne santé psychique lorsque son rapport émotions positives/émotions négatives est de l’ordre de 60-40. Par contre, quand les proportions s’inversent, elle devient soit anxieuse (la peur l’emporte), soit dépressive (la tristesse domine). »

    Comment cultiver la joie au travail ?

    « La joie au travail est plutôt suspecte dans certaines entreprises. Si on ne veut pas passer pour un joyeux luron irresponsable, mieux vaut afficher une mine préoccupée et stressée qui semble être une norme d’implication et de performance.
    Pourtant la joie est bénéfique au travail, c’est un facteur de réussite individuelle et collective car elle stimule la motivation, dynamise les équipes, favorise les échanges, réduit le stress et augmente le bien-être au travail.
    La joie au travail est un état d’esprit à développer que l’on soit manager ou collaborateur pour accomplir ses missions avec efficacité, dénouer de façon positive des situations relationnelles tendues et résoudre les problèmes de façon enjouée.

    • Manager : établissez des rapports plus humains pour créer une bonne ambiance dans votre équipe pour avoir des collaborateurs joyeux au travail.

    • Collaborateurs : appréciez ce que vous avez de bien dans votre travail et enrichissez ce qui vous apporte de la joie au travail :
    o Les missions qui donnent du sens et vous procurent du plaisir.
    o Les compétences et les atouts que vous pouvez développer.
    o Répandez de la joie et de la bonne humeur pour en recevoir en retour.
    o Partager plus de moments de convivialité avec votre manager et vos collègues. »

    Travailler dans la joie : question spirituelle
    Publié dans 13 septembre 2014 à 18:47

    Question : Nous traversons différents états. Tout d’abord, lorsque nous rencontrons l’ego, nous leur demandons de nous élever au-dessus, ce qui signifie que nous travaillons avec la “ligne gauche”.
    Ensuite, il y a une transformation miraculeuse ; nous atteignons la “ligne droite”, nous nous unissons et nous connectons, la Lumière nous inonde, nous sommes bien, nous avons une lueur dans les yeux, et nous ressemblons à des fanatiques. Et ici nous comprenons que nous ne pouvons pas sortir vers le public comme cela parce qu’ils ne nous répondront pas. Et dès le moment où nous commençons à éteindre cela, ils nous demandent : “Où est votre joie ?” Alors c’est quoi travailler dans la

    Réponse : Nous devons avoir une confiance calme : “S’il vous plaît, donnez-moi le scalpel, je vais opérer mon ego.” Cela signifie que nous avons pleinement confiance dans le fait que nous sommes tous en train de faire la bonne chose ensemble.

    Question : Alors, où la joie se découvre-t-elle ?

    Réponse : N’est-ce pas de la joie ? Il existe différents niveaux de joie : la joie d’un petit enfant, la joie d’un adulte, et la joie d’une personne sage.

    Dans ce cas, lors de la convention, nous sommes dans nos cercles et la manière dont nous paraissons de loin ne nous intéresse pas du tout. Nous pouvons nous étreindre les uns les autres joyeusement ou exprimer notre joie différemment. Ce n’est pas important pour nous.
    Ce n’est pas important comment nous nous transmettons la joie et la confiance les uns aux autres. Soyez honnête ! Vous êtes dans votre collectif, dans votre famille.
    Tout le travail spirituel est construit sur une joie infinie ! Nous sommes heureux à propos de ce que nous avons reçu, de l’époque où nous vivons, de ce qu’est l’incarnation de notre âme, et de comment nous avons été choisis par le Créateur pour aider l’humanité et être un conduit pour son développement. Tout ce que nous touchons, tout doit être construit sur la joie, la confiance que nous pouvons atteindre l’objectif.

    Du congrès de Sotchi, Leçon n°4 du 25/08/14

    Michaël Laitman


  • L’économie est une façon de traduire les échanges qui existent entre les hommes et entre l’homme et la nature. On peut en définir 3 formes schématiques.

    Tout d’abord,  les échanges peuvent être marchands, recherchant la satisfaction des intérêts individuels et le profit ; ils peuvent aussi être non marchands, inscrits dans une logique de redistribution par l’Etat, basé sur une forme d’obligation de souscription par les citoyens.

    Et enfin, l’économie peut être solidaire, décrivant un système plutôt non monétaire relevant de la solidarité à partir de dons et de contre dons. Les initiatives solidaires réunissent des citoyens dans une relation durable, responsable, entre eux ainsi qu’entre eux et la nature.

     … Ainsi, quand les citoyens se mobilisent, ils rêvent d’un autre modèle économique. Ils souhaitent consommer et vendre localement. Ne pas vendre n’importe comment ou même, ne pas vendre du tout. En voici quelques exemples.

     Les incroyables comestibles

    L’autonomie alimentaire : c’est la merveilleuse expérience que font les « incroyables comestibles », traduction de « incredible Edible ».

    Né à Todmorden, en Grande Bretagne, ce mouvement est celui des citoyens qui cultivent des  fruits et légumes dans des espaces publics ou rendus publics. Les récoltes appartiennent à tous, accessibles gratuitement.

    François Rouillay et Jean-Michel Herbillon ont importé le mouvement en Alsace, à Fréland et Colroy-la-Roche.  « Ils vont semer et planter fruits et légumes sur l’espace privé de leurs maisons respectives, ouvert à l’espace public. Et afficheront la pancarte « Nourriture à partager » [www.incroyables-comestibles-freland.fr].

    L’objectif : fournir de la nourriture de qualité à tous, être co-créateur, devenir co-responsable, remettre du lien entre les gens … partager l’abondance.

    A Todmorden, « la totalité des bacs de partage ne suffit pas à nourrir toute la population des 14.000 ou 15.000 habitants. Mais, grâce à l’action de ces bacs de partage, le catalyseur, les gens ont changé de regard, et de fil en aiguille, d’attitude et de comportement. (…)

    Fin 2011, après trois années d’expérimentation du processus Incredible Edible, un sondage a été réalisé auprès de la population de Todmorden pour connaître les évolutions de son mode de consommation. Les résultats sont sans appel, 83 % des actes d’achats des habitants privilégient les produits de la production locale. L’idée de l’autosuffisance alimentaire de la collectivité devient une perspective réalisable ».

    Pour un producteur local,  lorsque tout, ou presque tout, est produit et consommé localement, il n’a plus besoin d’abandonner sa marge à des intermédiaires pour écouler stock et il retrouve une certaine sérénité.

    Ce mouvement, de concrétisation de l’abondance et du partage, s’étend de Todmorden en Alsace, à une quarantaine de villes en Grande Bretagne, à des localités canadiennes et françaises : Aix les Bains, Clermont Ferrand, Versailles…

    La révision des règles du marché

    Ou bien, c’est l’initiative de « la vrille » en Suisse. Avec à sa tête Françoise Berguer et Willy Cretegny, deux vignerons, propose de modifier deux articles de la Constitution fédérale afin d’opérer un virage radical en faveur d’une « économie respectueuse de l’environnement et du tissu social et économique local » [Tribune de Genève du 2/11/11]. Il s’agit de protéger l’ensemble de la production nationale en rétablissant des droits de douane, des contingents sur les marchandises importées, en interdisant la fixation de prix abusifs par des entreprises en position de leader sur les marchés… La Vrille a jusqu’au 1er mai 2013 pour parvenir à avoir les 100000 signatures nécessaires à la demande d’un referendum d’initiative populaire [http://www.lavrille.ch].

    Au sein de l’Union européenne, une telle démarche de pétition est rendue possible depuis le 01 avril 2012 : « L’initiative citoyenne » est un nouveau droit, qui permet à un groupe d’individus de proposer à la Commission un sujet particulier sur lequel travailler.

    Pour ce faire, il faut que le groupe soit composé d’un million de citoyens issus de 7 pays membres au moins.

    Le Web est probablement l’outil qui peut le mieux aider à entamer une telle démarche.

    Festival alternatif d’économie solidaire et coopérative

    Les 19-20-21 octobre dernier, s’est tenu ce festival en Grèce.

    «  Ces dernières années, nous voyons apparaître et se développer, partout en Grèce, de plus en plus de groupes et réseaux d’économie solidaire, non monétaire, de troc, mais aussi des collectifs de travail. L’action et la participation à ces initiatives prouvent à chacun et à chacune qu’un autre monde est non seulement possible, mais existant. Un monde où les lois du marché et le système économique existant, celui de l’exploitation du travail humain pour le profit, s’effondrent et où les relations humaines acquièrent à nouveau du sens » [Source originale : http://athensfest-economyofsolidarity.weebly.com ; traduit par les étudiants et travailleurs grecs à Paris : http://initiativegrecqueaparis.wordpress.com].

    Initiatives citoyennes : faites vous connaître et reconnaître

    Face à la crise et ses résultantes de pauvreté et de précarité, face aux changements climatiques susceptibles d’induire une crise alimentaire, face à la mondialisation, les initiatives de co-création se multiplient. Communiquer sur leur existence permet que ces mouvements rentrent en contact avec le plus grand nombre possible d’individus. Charge à eux de se les approprier ensuite.

    Le 11 mars 2012, l’Université Internationale Terre Citoyenne (UiTC) a été créée. C’est « une université sans murs » qui a pour objectif d’éduquer, de former et de susciter « l’imagination des citoyens » [uitc-edu.org].

    C’est une initiative collective, décidée initialement à Reñaca  au Chili et  regroupant l’Alliance Internationale Terre Citoyenne [www.terre-citoyenne.org], des mouvements sociaux, des universités publiques et privés ainsi que des centres de recherche et autres.

    C’est un espace de partage collectif, basé sur des recherches, des retours d’expérience, des méthodes pédagogiques innovantes, des ressources didactiques. Ainsi construite, cette université participera à la construction d’un nouveau paradigme, adapté au 21ième siècle, solidaire, humain et responsable. 





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