•  Une typologie des humains : 5 catégories principales de personnes

    Bonjour.

    Prendre la responsabilité de votre guérison. Lise Bourbeau, un auteur canadienne contemporaine de best seller, a prospecté dans cette direction pour nous. Pour elle, les problèmes d’ordre physique, émotionnel ou mental proviennent de 5 blessures fondamentales (source : « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi même ». 

    Les 5 blessures

    Nous avons des croyances qui nous empêchent d’être nous-mêmes. Plus elles nous font mal, plus nous les fuyons en les occultant, et plus elles nous font souffrir. C’est un abominable cercle vicieux. Ces 5 blessures sont le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice.

    Chacune apparaît durant un certain stade à l’enfance, dû au comportement de l’un ou/et de l’autre des parents.

    Notons que Jacques Salomé analyse ces blessures différemment : pour lui, la peur de l’abandon se situe à un plan archaïque, prénatal, s’articulant autour de la fusion avec la mère ; au cours de la petite enfance, apparaissent les blessures d’injustice, d’humiliation et d’impuissance. Il n’évoque pas la blessure de rejet.

    La spécificité supplémentaire de Lise Bourbeau est de recenser ces blessures dans leur cause, leur conséquence sur le comportement d’une personne (qu’elle appelle le masque de la blessure), leur induction sur le vocabulaire de la personne, leur impact sur l’aspect physique et les faiblesses de santé…

    La blessure de rejet est vécue par exemple par l’enfant non désiré, ou qui n’est pas du sexe désiré. L’enfant va alors se construire un masque pour pouvoir exister malgré sa blessure : le masque du fuyant. Parmi ses caractéristiques, le « fuyant » se croit nul et sans valeur. Il va donc être solitaire.

    La blessure d’abandon est provoqué par un ressenti de l’enfant d’être abandonné : l’arrivée d’un nouvel enfant, l’activité professionnelle de ses parents… Le masque pris est celui du dépendant : la personne a besoin de savoir qu’elle pourra compter sur quelqu’un en cas de coup dur. Elle a grandement besoin du soutien des autres.

    La blessure d’humiliation traduit qu’un enfant a ressenti que le parent avait honte de lui, ou l’abaissait. Un tel enfant va se créer un masque de masochiste. C’est une personne très performante, très dévouée, très contrôlante, plutôt hypersensible. Ayant peur d’être humilié ou rabaissée, cette personne est portant la première à se blâmer et même à prendre le blâme à la place autres. Autrement dit, elle prend facilement la responsabilité qui ne lui appartient pas en se faisant des reproches.

    La blessure de trahison  correspond à un fort complexe d’Œdipe, tel que décrit par Freud. L’enfant soufrant de cette blessure se sent profondément trahi chaque fois que le parent ne tient pas sa promesse et plus tard, chaque fois qu’une personne ne tient pas ses engagements ; le masque est celui du contrôlant : veiller à toujours respecter sa parole, ses engagements, rappeler aux autres les leurs, être fidèle et responsable…

    La blessure d’injustice est vécu quand l’enfant ressent (là encore, à tort ou à raison, peu importe) que son parent est froid à son égard, autoritaire, sévère… Et le masque porté sera celui de la rigidité. La personne concernée confondra cette rigidité adoptée face à la peur avec de la discipline. L’émotion la plus courante sera la colère.

    Reconnaître la blessure principale dont vous souffrez, l’accepter, vous pardonner sont les étapes de guérison et de libération de mon potentiel au lieu du masque réactionnel face à la peur. 

    Bonne continuation






    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires